La Sauvetat, fort villageois
labellisé Petite Cité de Caractère ®
Dans la plaine, au milieu des champs, surgit un imposant donjon… Le Fort Villageois de La Sauvetat, à mi-chemin entre Clermont-Ferrand et Issoire, a une histoire riche liée à la présence des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Depuis 1984, l'association des Amis de la Commanderie de La Sauvetat œuvre à faire revivre le Quartier des Forts édifié pour protéger hommes et récoltes des pillages lors de la Guerre de Cent Ans.
La Sauvetat est labellisée Petite Cité de Caractère ®, label accordé aux communes impliquées dans la valorisation de leur patrimoine.
Un village au cœur de la Limagne viticole
La Sauvetat est une commune rurale située à 20 km au sud de Clermont-Ferrand.
Un peu plus de 700 habitants vivent dans le village d'une superficie de 8 km². La densité de population est de 90 habitants au km².
L'altitude varie entre 356 et 580 mètres.
Pour se rendre à la Sauvetat : Emprunter l'autoroute A75 à Aubière puis la sortie 6 Champeix / Besse.
Le fort villageois
La Sauvetat fait partie des 180 forts villageois recensés non loin des rives de l’Allier. Un fort villageois est une fortification collective construite sur une faible superficie durant la guerre de Cent Ans. En Auvergne, de nombreux forts sont aménagés à cette époque pour abriter hommes et récoltes en cas de danger. Aujourd’hui, une grande partie d’entre eux sont à peine perceptibles ou en partie visibles. Celui de la Sauvetat est l’un des mieux conservés d’Auvergne grâce aux travaux de restauration menés par les bénévoles de l’association des Amis de la Commanderie de La Sauvetat.
Aux origines
Comme son nom l'indique, La Sauvetat était à l'origine une sauveté, zone délimitée par des bornes ou des croix. Il n'était pas possible de poursuivre une personne réfugiée à l'intérieur. Ces zones étaient utilisées par les victimes d'invasions dès le VIe siècle. À partir XIe siècle, de nombreuses sauvetés sont créées par des communautés religieuses qui en assuraient la protection.
Au tournant des XIIe et XIIIe siècles, une commanderie des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem s'établi à La Sauvetat. Cet ordre religieux et militaire assure la distribution d'aumône aux plus démunis et soigne les voyageurs. Pour combattre l'insécurité liée à la guerre de Cent Ans, les hospitaliers construisent le fort villageois avec deux enceintes.
Que sont devenues les neufs tours de la deuxième enceinte ?
- Les deux tours situées aux angles Nord-Est et Sud-Est sont encore visibles.
- La tour d’angle Sud-Ouest a été entièrement reconstruite après une campagne de fouilles archéologiques.
- Des vestiges plus ou moins importants de 5 tours ont été retrouvés en sous-sol.
La Maison des Forts
Pour mieux connaître le fort villageoisLa Maison des Forts présente l’histoire et la topographie des fortifications de La Sauvetat et des autres forts villageois d’Auvergne, ainsi que le travail effectué depuis 30 ans par les bénévoles de l'association « Les Amis de la Commanderie ».
Juste à côté, deux autres maisons restaurées sont à visiter : la Maison Vaudel et la Maison Moïse. Elles abritent une exposition sur les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem et des expositions temporaires.
Prod03 / Mond'Arverne TourismeVisiter la Sauvetat
Une promenade historiqueLe fort villageois de La Sauvetat est isolé du reste du village par des rues assez larges situées sur l’emplacement des anciens fossés. Les maisons situées sur le pourtour sont construites contre le rempart extérieur flanqué de tours. Ces fortifications protégeaient la commanderie et le fort, composé de loges réparties le long des venelles.
L'Office de Tourisme a rencontré Thérèse et Jean-Pierre Courtet. Ils nous ont présenté l’histoire La Sauvetat, labellisé Petite Cité de Caractère®, et le rôle de leur association.
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