Cour en chantier #15

La cour en chantier est une journée dédiée au processus de création : les portes des répétitions qui s'ouvrent, les secrets de fabrication qui se dévoilent, les multiples variations qui s'inventent autour des filages…

Temps propice à l'échange, à la discussion et à l'expérimentation, ces rendez-vous sont devenus avec le temps de véritables repères dans la vie culturelle locale, autant appréciés par les artistes en création que par le public, qu'ils soient constitués de fidèles ou de simples curieux…

Il ne s'agit pas de découvrir les spectacles, mais d'assister à un bout de répétition et au processus de création artistique.

- Théâtre du motif : Fin de partie

Pourquoi jouer Fin de partie ? Et si la fin annoncée de l’humanité était finalement un drôle de spectacle ? L’humour est toujours la politesse du désespoir. Samuel Beckett écrit ses pièces En attendant Godot et Fin de partie après la Deuxième Guerre mondiale, dans le sillage d’une réalité effroyable dépassant tous les pires cauchemars. Autant dire que son théâtre reste d’actualité dans un contexte d’effondrement environnemental et au démarrage d’une nouvelle guerre à l’Est. Le Théâtre du motif s’empare de ce classique du XXe siècle pour nous rappeler que le rire nous donne du recul et l’impression que, finalement, tout ça n’est pas si grave.

En savoir plus : theatredumotif.fr

- Compagnie de l’Abreuvoir : Qu’est-ce que le théâtre ?

Toujours attachée à travailler sur des textes contemporains ou à répondre à des commandes d’écriture, et après avoir monté Bienvenue dans l’espèce humaine, la compagnie de l’Abreuvoir s’empare d’un texte de Benoît Lambert et Hervé Blutsch. Cette pièce est une causerie délirante sur les mystères du théâtre et l’art d’être spectateur. Sous forme d’une conférence burlesque, elle s’emploie à désacraliser la sortie au théâtre. Ce projet rattache la compagnie au théâtre itinérant et forain comme choix artistique, esthétique et politique.

En savoir plus : compagniedelabreuvoir.fr

- Compagnie Gare à l’art !: Renée Panthère

Dans ce western décalé, Renée Panthère est une prédatrice qui n’obéit qu’à ses propres lois. Sensuelle et transgressive, habitée par un farouche désir de domination, elle est déterminée à devenir la plus redoutée des cow-boys.

Ce monologue est une plongée au cœur de la marginalité, de la solitude et de la violence, où l’on entend le névrotique, le borderline, le subversif. Après avoir présenté différentes parties de ce spectacle dans La Cour en chantier, Fatou Dicko met la touche finale à la mise en scène de ce texte signé Cécile Cozzolino.

En savoir plus : galatheatre.wixsite.com/garealart